David Penven,
En principe, c'est son père, mélomane, qui aurait dû apprivoiser le clavier. Il avait acheté le piano à queue dans ce but. Mais les choses ne se sont pas passées ainsi, En fait, Jeanne-
Sans le savoir, elle venait de trouver sa voie. Aujourd'hui, ta jeune fille de 17 ans, qui fréquente l'École d'éducation internationale de McMasterville en cinquième secondaire, continue de suivre assidûment ses leçons de piano et de participer à divers concours où elle se distingue.
C'est d'ailleurs le prétexte de la rencontre avec le Journal, puisque le 28 avril, Jeanne-
En finale, j'ai interprété Scènes de la forêt nos 1, 2, 7 et 8 de Robert Schumann. C'est cette interprétation qui m'a pe-
Au début, c'est l'apprentissage des pièces, la lecture à vue, la technique, ensuite, c'est la ligne musicale que l'on travaille. Le piano, ce n'est pas juste jouer des notes, c'est donner une partie de soi-
Ça peut aller Jusqu'à deux heures. Par semaine, cela fait une dizaine d'heures», indique-
Un instrument à vent ou à cordes, c'est très beau, mais ça demande toujours un accompagnement, ce qui n'est pas le cas du piano. Le piano est vraiment polyvalent. Tu peux faire des pièces solos, tu peux accompagner, le répertoire et les styles sont très vastes. Quand je dois jouer une pièce, d'abord, je vais l'écouter, mais elle ne me plaira pas vraiment avant que je ne l'aie travaillée, pratiquée, analysée, jouée, y aie vu les détails et aie développé mon oreille. J'ai beaucoup de compositeurs préférés; j'aime Debussy, Chopin, Liszt. Bach aussi. Plus tard, je voudrais être interprète/accompagnatrice, plutôt que professeure.»
Parlant d'enseignement, c'est la Montarvilloise Marina Savoie, la sœur de Pierre Savoie, qui est le directeur musical de l'Harmonie Mont-
Car en plus de s'avérfer une excellente interprète, elle a également un talent pour la composition. Talent qu'elle a pu exprimer lors d'un travail scolaire de fin d'année. «À l'École d'éducation internationale, les élèves de cinquième secondaire doivent faire un projet personnel. C'est soit une création, soit un événement ou un travail de recherche commenté. La création peut toucher beaucoup de choses. Certains ont fait de la peinture, d'autres des maquettes, etc. Moi, j'ai composé une pièce musicale. C'est ce qui me convenait le plus.
Ce thème de notre travail de fin d'année doit avoir un lien avec la philosophie de l'école. C'est donc sur l'environnement que j'ai choisi de travailler», mentionne la pianiste. S'inspirant des ouragans -
Comme toute sonate, elle est divisée en trois mouvements. J'avais composé de petites choses avant, mais sans réellement avoir autant réfléchi sur une composition (une de ses premières compositions s'intitulait Rondo à mon père et elle l'a composée à l'âge de 9 ans). Dans une sonate, il y a une structure que l'on doit respecter. Le projet a réellement débuté en octobre 2006, la composition a été terminée fin janvier et le mois de février a été consacré à l'écriture.
La composition m'intéresse, mais je ne veux pas être centrée sur un seul aspect de la musique. Je veux être polyvalente.» Il y a fort à parier que le nom de Jeanne-
Récemment Jeanne Amièle a participé au concours de musique du canada 2011 dans la catégorie Boursiers / Catégories 19 à 30 ans
Elle a obtenu une deuxième place et obtenu une bourse de 1200$.
Félicitations!
Jeanne-